RUNNING HAUT NIVEAU

Jorge Lavos

Piste, route, grands espaces, Jorge aime tout. Pourvu que ce soit en baskets, et en courant… L’ancien footballeur explique s’être sérieusement mis à la course à pied dès que son âge l’eût condamné à des matchs où la 3ème mi-temps était plus importante que les deux autres. Mais il s’alignait déjà régulièrement sur le marathon de Paris, en mode loisir. La perf, la place, l’effort : Jorge se dit d’abord compétiteur. Avec des résultats, puisque les 5 dernières éditions du Challenge des Trails de Provence l’ont vu monter sur le podium (V3) :« Mais jamais 1er, je suis le Poulidor de ma catégorie… » dit-il avec humour.  

Ses journées de confinement ressemblent à toutes les autres; il n’a pas cessé son activité professionnelle dans l’électronique: « Je continue à passer mes journées au bureau devant les PC. A trois dans 400m²… les distances peuvent être respectées ! »

Mais les soirées et , et week-ends sont bien différents: « Entre les entrainements avec le hors-stade aixois, ceux avec les amis de l’AIL (Rousset) ou du LFA Trets, les épreuves du week-end, il y avait aussi les soirées cours de tango argentin, le temps filait vite. Et là : plus rien !  Si ; il y a des cours de tango sur Facebook, mais avec un partenaire balai…c’est moins fun. Je suis un hyper actif. Je vis seul, donc j’essaie d’occuper toutes mes soirées.». Il peut  juste regarder une barbe qui pousse depuis le 1er jour de confinement….et retrouver le plaisir du piano.

Heureusement il s’égare une heure par jour dans les vignes et petites routes autour de sa maison plantée au cœur des vignes (Peynier) ; un tapis de gym et des entraînements quotidiens avec les copains via Skype, permettent « abdos et gainage, pour les tablettes de chocolat de l’été ». Peut-être aussi pour réussir un Mercantour  (130km) initialement prévu début juillet (et actuellement reporté début septembre). Puis s’aligner ensuite sur le trail des Açores ?  «Il me restera juin juillet et août pour m’entraîner sérieusement, physiquement, mais aussi mentalement. La gestion de course sur ces longues épreuves est très importante.» Une possible prise de retraite à la rentrée lui laisse  imaginer une part plus active au club : « J’avais déjà fait la formation de coach 1er degré, mais je suis tenté par le 2nd degré,  pour partager et transmettre. J’aime aussi tellement les grands espaces que je me renseignerai sur guide de randonnée ».Grâce au confinement, Jorge assure avoir fait une découverte : « Je pensais que je ne m’entendais pas avec moi-même, mais finalement je me supporte ! ».

Interview réalisée par Isabelle Avot.

Gisèle Zumtangwald
Enzo Formosa

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